La thèse d’investissement de TOBAM sur le Bitcoin peut se résumer ainsi : les caractéristiques théoriques et empiriques du Bitcoin sont telles qu’il pourrait potentiellement devenir une nouvelle réserve de valeur, un  » or 2.0  » en quelque sorte.

Pour comprendre les racines du Bitcoin ou de l’écosystème des crypto-actifs et la place qu’il pourrait prendre à long terme dans le système financier classique, il est utile de se rappeler la thèse de Hayek développée dans son célèbre ouvrage intitulé « La dénationalisation de la monnaie » : une expérience de pensée d’un système concurrentiel de monnaies émises par des particuliers plutôt que par des monopoles gouvernementaux. Sa thèse étant que si un groupe de personnes bénéficie d’un monopole sur l’émission de monnaie, un jour ou l’autre ils abuseront de ce monopole, cet abus aboutissant systématiquement à des crises désastreuses. Afin d’éviter la crise, il faut se débarrasser du monopole.

Le Bitcoin a en effet été conçu pour remédier à certains défauts des monnaies « fiduciaires » traditionnelles (devenant ainsi un outil de couverture pour son propriétaire).

À l’ère du « Quantitative Easing » et de l’assouplissement constant des politiques des banques centrales, le Bitcoin est considéré par certains comme une alternative potentielle aux réserves de valeur traditionnelles.

En dehors de son intérêt d’investissement plus fondamental, le Bitcoin est un outil de diversification de portefeuille extrêmement puissant ; sa corrélation avec tous les actifs financiers traditionnels est, à moyen terme, non significative.